Radiocommunications

Depuis sa création en 1959, l'OMI et ses États Membres, en étroite coopération avec l'Union internationale des télécommunications (UIT) et d'autres organisations internationales, notamment l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Organisation hydrographique internationale (OHI), l'Organisation internationale de télécommunications mobiles par satellites (IMSO) et les partenaires Cospas-Sarsat, se sont efforcés d'améliorer les radiocommunications de détresse et de sécurité maritimes, ainsi que les radiocommunications générales à des fins opérationnelles et personnelles.

Les radiocommunications maritimes sont entrées dans une nouvelle ère le 1er février 1999 avec la mise en service intégrale du système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM), un système de communication intégré utilisant des services de radiocommunications par satellite et terrestres.   

Dans le cadre du SMDSM, tous les navires à passagers et tous les navires de charge de plus de 300 tonnes brutes effectuant des voyages internationaux doivent transporter des équipements de radiocommunication terrestres et satellitaires spécifiques pour l'envoi et la réception d'alertes de détresse et de renseignements sur la sécurité maritime, ainsi que pour les communications d'ordre général. Les règles régissant le SMDSM se trouvent dans le chapitre IV de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS) de 1974.

À la suite d'un examen approfondi du SMDSM, le MSC a adopté, lors de sa 105ème session, un certain nombre de résolutions visant à achever les travaux de modernisation du SMDSM et à permettre l'utilisation future de systèmes de communication modernes dans le SMDSM, tout en supprimant les exigences obsolètes. Ces résolutions comprennent des amendements aux chapitres II-1, III, IV et V de la Convention SOLAS, et à l'appendice (Certificats), et contiennent également des amendements connexes et des amendements à apporter en conséquence à d'autres instruments, y compris des normes de performance, des directives et des recommandations. Ces amendements devraient en principe entrer en vigueur le 1er janvier 2024.