Le Kenya s'efforce de renforcer la sûreté de ses portes d'entrée maritimes en organisant un atelier national à Mombasa (26-30 mai) sur les évaluations de la sûreté des installations portuaires (PFSA), conformément aux exigences du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS).

À l'issue de cette formation de cinq jours, 22 participantes et participants issus des principales institutions maritimes et de sûreté*, notamment des agents de sûreté des installations portuaires (PFSO), des personnes représentantes de l'autorité désignée, des organismes chargés de l'application de la loi et du personnel chargé des opérations portuaires, disposeront des connaissances et des outils nécessaires pour mener à bien des PFSA complètes. L'accent sera mis sur l'identification et la correction des vulnérabilités en matière de sûreté physique, l'intégrité de la structure, les dispositifs de protection du personnel, de télécommunications, de services d'utilité publique et de protocoles procéduraux. Ces évaluations constituent la base de l'élaboration de plans solides de sûreté des installations portuaires et garantissent le respect des obligations maritimes internationales du Kenya.

"Une évaluation de la sûreté des installations portuaires bien menée nous aide à comprendre les risques, à identifier les vulnérabilités et à mettre en place des mécanismes de protection et de dissuasion", a déclaré M. Aden Abdulhakim, s'exprimant au nom de M. Aden Abdi Millah, Secrétaire principal du Département d'État pour les transports et les affaires maritimes. ,

L'atelier est organisé conjointement par l'Organisation maritime internationale (OMI) et le Gouvernement du Kenya, dans le cadre du Projet sur la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation en Afrique orientale et australe et dans l'océan Indien (EA-SA-IO), financé par l'UE. Le programme soutient neuf pays participants - l'Angola, les Comores, le Kenya, Madagascar, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles et la République-Unie de Tanzanie - afin de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes conformément à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l'horizon 2050.

Le projet offre une assistance technique ciblée au niveau de l'administration nationale et des installations portuaires, visant à renforcer les capacités institutionnelles des autorités maritimes et des organismes opérationnels dans la région EA-SA-IO.

*Le Département d'État pour les transports et les affaires maritimes, le Service national de renseignement, la marine kényane, le Service des gardes-côtes kényans, Southern Engineering Co. Ltd (SECO) et l'autorité portuaire du Kenya.