La deuxième phase d'un projet mis en œuvre par l'OMI en vue d'améliorer le recyclage sûr et écologique des navires au Bangladesh devrait débuter en janvier.

La deuxième phase du projet SENSREC (SENSREC Phase II - renforcement des capacités) continuera à aider le Bangladesh à se conformer aux exigences internationales et à le guider vers l'adhésion au traité de l'OMI sur le recyclage des navires, la Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires.
La deuxième phase d'un projet mis en œuvre par l'OMI pour améliorer le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires au Bangladesh devrait commencer en janvier, à la suite d'un accord de financement de 1,1 million de dollars avec la Norvège.
Ce projet de deux ans s'appuiera sur la première phase du projet SENSREC (Safe and Environmentally Sound Ship Recycling in Bangladesh), qui a donné lieu à des études économiques et environnementales sur le recyclage des navires au Bangladesh, à l'élaboration de matériel de formation et de plans de renforcement des capacités, ainsi qu'à un avant-projet d'infrastructure comprenant des installations de traitement, de stockage et d'élimination des déchets dangereux générés par les opérations de recyclage.
Le Bangladesh est l'un des quatre premiers pays au monde en termes de capacité de recyclage de navires, avec la Chine, l'Inde et le Pakistan, qui représentent ensemble 94,9 % des activités de recyclage de navires connues dans le monde. Le recyclage des navires est essentiel pour l'économie locale et produit de grandes quantités d'acier et d'autres matériaux qui sont recyclés et revendus.
La deuxième phase du projet SENSREC (SENSREC Phase II - renforcement des capacités) continuera à aider le Bangladesh à se conformer aux exigences internationales et le guidera vers l'adhésion au traité de l'OMI sur le recyclage des navires, la Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires (connue sous le nom de Convention de Hong Kong). La convention de Hong Kong fixe les normes internationales en matière de recyclage des navires et, lorsqu'elle sera en vigueur, elle garantira que les navires ne présentent pas de risques inutiles pour la santé humaine, la sécurité ou l'environnement lorsqu'ils sont recyclés à la fin de leur vie opérationnelle.
La phase II du projet de renforcement des capacités SENSREC aidera le Bangladesh à se doter des moyens nécessaires pour élaborer et mettre en œuvre une feuille de route juridique, politique et institutionnelle en vue de l'adhésion à la convention de Hong Kong. En outre, dans le cadre du projet, diverses parties prenantes seront formées afin de jeter les bases d'un programme de formation efficace et durable dans le secteur du recyclage des navires au Bangladesh.
"Nous sommes très heureux de passer à la phase II du projet SENSREC. Stefan Micallef, directeur de la division de l'environnement marin de l'OMI, a déclaré que le programme de formation complet s'adresserait aux travailleurs des chantiers de recyclage des navires, aux superviseurs et aux représentants du gouvernement.
Le projet s'articule autour de deux grands volets. Le premier volet vise à renforcer les capacités nationales de préparation à l'adhésion à la convention de Hong Kong en reliant trois activités : l'évaluation de la situation actuelle, l'étude des meilleures pratiques en vigueur dans d'autres pays pratiquant le recyclage des navires et l'élaboration de recommandations et d'une feuille de route pour guider le gouvernement du Bangladesh sur la voie de l'adhésion à la convention.
Le deuxième paquet de travail fournira des activités de formation pilotes ciblées pour une variété de parties prenantes, conformément aux exigences de la Convention de Hong Kong, établira un système solide de gestion et de gouvernance de la formation et fournira des activités de formation développées pour les différentes parties prenantes et la main d'œuvre. En outre, deux ateliers de formation, soutenus par le secrétariat des conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS), aborderont les questions de gestion des déchets. L'OMI agira en tant qu'agence de mise en œuvre et d'exécution du projet, en étroite collaboration avec le ministère de l'industrie du gouvernement de la République populaire du Bangladesh, qui agira en tant que partenaire national d'exécution.
Le projet est financé par le ministère norvégien des affaires étrangères, par l'intermédiaire de l'ambassade de Norvège au Bangladesh. Le budget est de 9 millions de couronnes norvégiennes (environ 1,1 million de dollars américains), pour le projet de 24 mois, commençant en janvier 2018. L'accord entre l'OMI et la Norvège sur le soutien financier a été signé le 24 novembre 2017.
D'autres partenaires internationaux, notamment le Secrétariat des conventions BRS, l'Organisation internationale du travail (OIT) et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) seront également impliqués.