Le projet GloFouling Partnerships s'attaquera à l'accumulation d'organismes aquatiques sur la coque sous-marine d'un navire et sur d'autres infrastructures marines mobiles.
Le projet GloFouling conduira à des actions visant à mettre en œuvre les directives de l'OMI pour le contrôle et la gestion des salissures biologiques des navires, qui fournissent une approche cohérente au niveau mondial sur la façon dont les salissures biologiques devraient être contrôlées et gérées pour minimiser le transfert d'espèces aquatiques envahissantes à travers les coques des navires. Le projet stimulera également le développement de meilleures pratiques et de normes pour améliorer la gestion de l'encrassement dans d'autres industries maritimes.
Partenariats GloFouling : une nouvelle collaboration entre le FEM, le PNUD et l'OMI pour lutter contre les bioinvasions par les coques de navires et autres structures marines
Une nouvelle initiative internationale visant à lutter contre les effets négatifs sur l'environnement du transfert d'espèces aquatiques par les navires a été lancée cette semaine. Le projet GloFouling Partnerships, fruit d'une collaboration entre le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation maritime internationale (OMI), s'attaquera à l'accumulation d'organismes aquatiques sur la coque sous-marine d'un navire et sur d'autres infrastructures marines mobiles.
L'introduction d'organismes aquatiques envahissants dans de nouveaux environnements marins affecte non seulement la biodiversité et la santé des écosystèmes, mais a également des répercussions mesurables sur un certain nombre de secteurs économiques tels que la pêche, l'aquaculture et l'énergie océanique. Par conséquent, la lutte contre les espèces aquatiques envahissantes ne vise pas seulement à garantir la santé et l'intégrité des écosystèmes marins, mais aussi à préserver les services écosystémiques qui assurent la subsistance des communautés côtières dans le monde entier.
Le projet GloFouling permettra de mettre en œuvre les lignes directrices de l'OMI pour le contrôle et la gestion des salissures biologiques des navires, qui fournissent une approche cohérente au niveau mondial sur la manière dont les salissures biologiques doivent être contrôlées et gérées afin de minimiser le transfert d'espèces aquatiques invasives par les coques des navires. Le projet encouragera également le développement de meilleures pratiques et de normes pour améliorer la gestion des salissures dans d'autres industries maritimes.
Douze pays, représentant à la fois des nations en développement et des petits États insulaires en développement, ont été sélectionnés pour diriger les travaux du projet GloFouling : le Brésil, l'Équateur, les Fidji, l'Indonésie, la Jordanie, Madagascar, Maurice, le Mexique, le Pérou, les Philippines, le Sri Lanka et les Tonga.
Le FEM accorde une subvention de 6,9 millions de dollars pour mettre en œuvre une série de réformes de la gouvernance au niveau national, par le biais de nombreuses activités de renforcement des capacités, d'ateliers de formation et d'opportunités d'adoption de technologies pour aider à résoudre le problème des espèces envahissantes. Une forte participation des acteurs du secteur privé est également attendue, reproduisant le modèle de partenariat public-privé utilisé avec succès par l'OMI dans des projets antérieurs.
Alors que l'OMI se concentrera sur le transport maritime, la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO (COI) se joindra aux trois principaux partenaires (FEM, PNUD, OMI) pour mener l'approche vers d'autres secteurs marins en vue de développer les meilleures pratiques susceptibles de traiter le transfert d'espèces aquatiques envahissantes grâce à une meilleure gestion des salissures biologiques. La COI-UNESCO travaillera main dans la main avec le projet GloFouling pour sensibiliser davantage les principales parties prenantes à ce défi environnemental.
Le Conseil mondial de l'océan (WOC) a été choisi pour contribuer aux efforts de l'UNESCO et de la COI en mobilisant et en canalisant la participation des entreprises du secteur privé pour le développement des meilleures pratiques industrielles dans les secteurs autres que celui du transport maritime, tels que l'aquaculture et l'extraction de pétrole et de gaz. Le WOC travaillera avec le secteur privé pour stimuler l'action des entreprises et encourager l'investissement dans les solutions de biofouling par le biais de sessions dédiées de la plateforme d'investissement du WOC.
Hiroyuki Yamada, directeur de la division de l'environnement marin de l'OMI, a salué l'engagement des douze pays en développement qui ont pris l'initiative au niveau mondial pour atteindre les objectifs du projet. Il a déclaré : "Cet effort conjoint pour mettre en œuvre les lignes directrices de l'OMI sur les salissures biologiques et les meilleures pratiques pour d'autres industries marines aidera les nations à apporter des contributions essentielles au Programme 2030 pour les Objectifs de développement durable."
Il a en outre souligné la contribution supplémentaire de la gestion des salissures biologiques à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du transport maritime grâce aux gains d'efficacité énergétique résultant de la propreté des coques.
Le projet GloFouling a déjà reçu l'aval de plus de 40 parties prenantes majeures, représentant des universités, des associations industrielles, des développeurs de technologies et des entreprises du secteur privé couvrant un large spectre de l'économie bleue.
Andrew Hudson, chef du programme du PNUD sur la gouvernance de l'eau et des océans, a déclaré : "Nous savons avec une grande certitude que l'encrassement biologique des navires et autres infrastructures marines mobiles est un problème environnemental grave qui peut conduire à l'introduction d'espèces envahissantes dans le monde entier. Le PNUD est très heureux de collaborer une fois de plus avec le FEM et l'OMI pour prendre des mesures visant à résoudre ce problème important par le biais d'un projet qui apporte de nombreux avantages environnementaux."
Chris Severin, spécialiste principal de l'environnement au FEM, a déclaré : "La mise en œuvre des partenariats GloFouling jouera un rôle déterminant dans la lutte contre les espèces aquatiques envahissantes et permettra non seulement d'améliorer la santé et la robustesse des écosystèmes marins, mais aussi de débloquer le potentiel de l'économie bleue en stimulant les investissements du secteur public et privé."
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