Les responsables maritimes du Cameroun ont reçu une formation essentielle pour élaborer un plan d'action national visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues au transport maritime.
Un atelier organisé par l'OMI à Douala, au Cameroun, les 22 et 23 mai, a réuni des représentants de l'autorité portuaire nationale, des ministères et d'autres parties prenantes, qui se sont penchés sur certains aspects de l'annexe VI de la convention MARPOL, qui établit des règles internationales juridiquement contraignantes pour limiter la pollution de l'air par les navires.
La formation a permis aux participants de mieux comprendre les stratégies de décarbonisation maritime, y compris l'utilisation de carburants alternatifs et de technologies vertes. Elle jette les bases de l'élaboration d'un plan d'action national aligné sur la stratégie de l'OMI pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre des navires ( 2023 ).
L'initiative vise à encourager le Cameroun à ratifier l'annexe VI de la convention MARPOL, en tenant compte des conclusions de l'audit de l'État membre de l'OMI au Cameroun. L'annexe VI est l'une des six annexes de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires(MARPOL), qui constitue le principal cadre mondial pour la prévention de la pollution due aux activités maritimes.
Sur les 58 participants, 21 étaient des femmes, ce qui témoigne des efforts continus de l'OMI pour promouvoir l'intégration de la dimension de genre dans l'élaboration de la politique maritime.
Stratégiquement situé le long du golfe de Guinée, le Cameroun est une plaque tournante essentielle pour le commerce international. Les ports de Douala et de Kribi sont des points d'entrée essentiels pour le fret en Afrique centrale, et leur proximité avec les principales voies de navigation souligne leur rôle dans le commerce maritime mondial. La formation devrait permettre d'aligner les pratiques maritimes du Cameroun sur les objectifs climatiques internationaux, en visant des émissions nettes nulles d'ici à la fin de 2050, tout en soutenant la croissance économique.
La formation a été dispensée dans le cadre du programme intégré de coopération technique(PITC) de l'OMI, en étroite collaboration avec le ministère camerounais des transports.